dimanche 25 octobre 2015

Comme un poisson dans l'eau (nommé Wanda)


Chers tous,

Deux mois depuis mon déménagement à Londres. Deux semaines depuis mon emménagement dans mon nouvel appartement. Deuxième article depuis le retour de Marion en V.O... here we go!

Mes voyages précédents à Londres m'ont toujours laissé une impression favorable. Après dégustation de mon tout premier carrot cake je me suis dit : "je POURRAI vivre ici". Post-bac je me suis même inscrite à la Uni (comme on dit ici), mais j'ai suivi d'autres chemins qui m'ont donné l'opportunité de passer des mois, puis des années, aux Etats-Unis. Là-bas je ne pensais plus vraiment à Londres, j'étais tellement heureuse d'être à New York, ville où après dégustation de mon tout premier bagel je me suis, "je DOIS vivre ici".

Londres n'est donc pas une passion, une évidence, mais a toujours été dans le haut de mon classement personnel. Notamment car c'est un parfait compromis entre l'Europe et l'Amérique - je trouve. Et même si je ne voue pas la même obsession à la culture anglaise qu'à la culture américaine, je suis arrivée ici avec quelques bases. La preuve par l'exemple :

J'ai grandi avec les écrits de J.R.R. Tolkien, Enid Blyton, Roald Dahl, Agatha Christie, et David Lodge, dans cet ordre.

Dans ma famille, les long trajets sur l'autoroute des vacances étaient rythmés par la musique des Beatles (comme tout le monde, me direz-vous) et de Fat Boy Slim (moins comme tout le monde).

Pendant mon année de prépa, mon prof d'anglais a réussi à me convaincre que je devais absolument m'abonner au Guardian Weekly, dont acte.

J'ai vu les Stereophonics, Oasis, Coldplay, et les Artic Monkeys en concert. Mais, à mon grand regret, jamais les Spice Girls (tout espoir n'est pas perdu, mais ma réputation, si).

This Is England, Sweet Sixteen, Control, The Red Shoes, If... j'encourage la création cinématographique britannique, même s'ils ne sont pas les pro du happy ending.



Heureusement Mr Bean et les Monty Python m'ont toujours beaucoup fait rire.

Je suis fascinée par tous les films de Kate Winslet (enfin surtout ceux avec Leonardo DiCaprio, il faut bien l'avouer).

Mon premier food guru est Jamie Oliver. Et je maintiens qu'on mange mieux à Londres qu'à Paris (via Israël, merci monsieur Ottolenghi).

Mon parrain est anglais (et n'est donc pas dans la mafia), et j'ai deux cousines mariées avec des Anglais. Ces occurrences n'ont causé aucun problème, ni dans la branche française, ni dans la branche irlandaise de ma famille (même si le prêtre n'a pas pu s’empêcher de faire quelques blagues).

Je suis allée plusieurs fois à Jersey (ne pas confondre avec New Jersey qui n'a pas le même charme), rien que pour pouvoir renouveler ma garde robe chez Topshop, Next, Boxfresh... et rendre mes copines jalouses.

J'ai passé l'année de quatrième à manger des œufs-bacon chaque matin au petit déjeuner.

J'ai passé ma dernière année d'études à Lyon avec un colocataire anglais qui mangeait de la vegemite chaque matin au petit déjeuner (il se reconnaîtra).

J'étais presque autant excitée qu'Emilie (elle se reconnaîtra) quand Marks & Spencer a rouvert à Paris.

Des millions d'Anglais sont émus tous les ans le jour de l'anniversaire de ma mère (qui coïncide avec l'anniversaire de mariage de Will et Kate).

Ma série préférée du moment est Catastrophe. Je vais pouvoir regarder la deuxième saison avant tout le monde (comprendre avant les fans en France et aux USA) en direct sur Channel 4, et je me sens totalement privilégiée.

Je fais de la lemon curd maison, et je maîtrise aussi cet autre plat typique de la cuisine britannique, le curry.

Je vous ai déjà dit à quel point j'aimais la bière ?
...

Après avoir compilé cette liste, je comprends mieux pourquoi je me sens totalement comme un poisson dans l'eau à Londres (une autre explicitation possible : je suis née en mars, mais je ne crois pas à l'astrologie).

Malgré tout, j'ai encore beaucoup à apprendre (on en reparlera), perspective qui me motive tous les jours à garder les yeux et les ouïes grand ouverts, et à faire répéter la caissière de Tesco quand je ne comprends pas tout ce qu'elle dit (voir article précédent).

Et vous, qu'est ce qui vous connecte à Londres et au Royaume-Uni ? Je lirai assidûment vos commentaires sur ce post ou les réseaux sociaux :)



PS : J'ai oublié un fait marquant. Quand j'avais dix huit ans j'ai pris un Brittany Ferry toute seule et je me suis fait un compagnon de voyage, un Anglais qui m'avait sérieusement tapé dans l'œil. J'étais assez timide à l'époque, mais comme le trajet en bateau durait six heures, au bout de trois nous avons enfin échangé nos numéros de téléphones portables. Nous n'avons pas gardé le contact très longtemps mais, Mitchell Taylor (l'un des milliers à porter ce nom), si par hasard tu lis ce blog, je te dois un Coca-Cola.

Rétrospective "Comme un poisson dans l'eau (nommé Wanda)" :
A Fish Called Wanda (John Cleese et Charles Crichton, 1988)
Sweet Sixteen (Ken Loach, 2002)
Control (Anton Corbijn, 2007)
Catastrophe (série TV UK)

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