jeudi 27 janvier 2011

Comment trouver un appartement à New York? Dos and Don'ts... Chapitre 1


Chers tous,

Je vais devoir ENCORE déménager. Bientôt. Dans quelques mois, pour être précise. Oui je sais, cela me laisse du temps, mais trouver une colocation à New York est un nightmare et l'angoisse commence déjà à monter.

Permettez-moi donc ici de faire un petit détour par le passé afin de publier un Guide Pratique de la Colocation à New York (le GPCNY!)

Chapitre 1: Je cherche, donc je suis.

[Flash-back été 2009] 
"Depuis mon retour de France, j’avais pris la décision de déménager pendant l’été. Après le weekend du 4 juillet, je m’étais mise en quête d’un nouvel appartement. Mes critères étaient un budget de 1000 dollars environ, une vraie chambre avec un salon, une ou des colocataires engageants, et le quartier du East Village que j’adore et, qui plus est, reste abordable pour Manhattan. Grâce à Craigslist, j’ai trouvé pléthore de chambres qui cherchaient preneur. J’ai donc fixé des RDV à la chaîne même si 2 personnes m’ont écartée par téléphone à cause de mon hygiène de vie (!), je vous retranscris ici l’une de ces conversations surréalistes. Pour resituer le contexte, il s’agissait d’une “gentille vieille dame” qui ne maîtrise pas la communication par email. Oui, je sais, une petite mamie !... Mais une petite mamie avec un super appartement, je me suis dis, pourquoi pas? (désespoir quand tu nous tiens…) Donc je l’appelle et elle me questionne d’abord à propos de ce que je fais dans la vie et moi, bien obligeante, je lui parle de mon travail, et puis ensuite elle me demande si j’ai vu “les règles” dans l’annonce qu’une amie avait postée pour elle sur internet : pas de drogues et pas d’alcool dans l’appart. Un peu désarçonnée, je bafouille que ce n’est pas un problème, que je bois parfois entre amis à la maison, mais avec modération ! Silence… et puis la leçon de morale reprend, la petite vieille se lâche ! Sans transition et sans gène, je l’entends dire à l’autre bout de la ligne : “Si vous comptez avoir des relations sexuelles, ça devra être en dehors de l’appartement !” Je ne m’abaisse pas à répondre directement à la question, mais raccroche en ayant un peu l’impression d’être une dépravée !

Cela ne m’a pas découragée… et pendant les deux semaines qui ont suivi j’ai visité plusieurs endroits par jour ! Voici un florilège, une véritable étude immobilière et sociologique du East Village…

- Cas de figure numéro 1 : variations sur le nombre de colocataires. Dans ma vision idéale de mon nouveau chez moi new yorkais, je savais que je n’allais pas emménager avec une de mes amies (différence de budget et d’envies pour 3 d'entre elles qui étaient pourtant également “on the move”), mais je voulais être bien entourée. Alors deux options s’offraient à moi : trouver une communauté de colocataires ou une seule fille avec qui j’aurais des atomes crochus. Ma première série de visites correspondait à ce choix… J’ai d’abord découvert un appartement surpeuplé (filles, garçons, couple, chien !) avec un salon magnifique mais une chambre ridicule (petite, avec lit à étage et connexion internet défaillante). Impossible de se sentir bien chez soi, je passe ! La suivante était une fille qui m’a parue complètement à l’ouest, si vous voyez ce que je veux dire. Même dans l’East Village, ce sont des choses qui arrivent, je passe aussi.

- Cas de figure numéro 2 : le sexe des colocataires. Au début de ma recherche, je n’étais pas opposée à une colocation mixte s’il y avait plusieurs filles/garçons dans l’appartement. J’ai visité quelques endroits de ce genre, toujours avec une dose d’appréhension supplémentaire quand c’était le mâle de la colocation qui fixait le RDV avec moi ! La première fois, il s’agissait à mon grand soulagement d’un petit Indien inoffensif et bavard, réalisateur de films qui a tenté en vain de m’en jeter plein les yeux (peine perdue car je connais bien ce milieu grâce à mon Américain, en gros c’est comme s’il essayait de me convaincre des mérites du fromage sans savoir que j’étais Française !). Malgré le magnifique rooftop à 360 degrés, je passe. Autre visite d’une colocation mixte : les gens étaient sympathiques mais l’appartement était très loin du métro, sur l'avenue C, le Far East de New York, où l’on réside à ses risques et périls selon ma copine new yorkaise ! Le jardin et “coin lecture” n’ont pas suffit à compenser le fait que ma chambre… c’était la cave, je passe.

- Cas de figure numéro 3 : vous avez bien dit une chambre à louer? Les chambres que j’ai visitées dans l’East Village s’échelonnaient à des prix compris entre 700 dollars (très très bas) et 1100 (mon grand max). 700-900 dollars c’est assez pour se trouver une colocation tout à fait respectable à Paris. A New York, voilà ce que ça peut donner par ordre de prix décroissant… J’ai visité une chambre à 1000 dollars, sans fenêtre, meublée comme un salon ! Clairement, c’était un salon et cette fille essayait de se faire de l’argent en le louant, mais elle s’entêtait à m’expliquer qu’il s’agissait véritablement d’une chambre qu’ils avaient provisoirement convertie en salon, “mais si si je t’assure, en plus je travaille de nuit donc, la journée, tu peux laisser la porte de ma chambre ouverte et faire passer la lumière, et …” Je passe ! Pour 800 dollars vous avez aussi la chambre sans fenêtre ET minuscule, dans un appartement lui-même claustrophobique, je passe ! Si vous êtes vraiment “pauvre”, pour 700 dollars tout de même, il y a encore pire (si si c’est possible) : la chambre sans fenêtre ET minuscule ET avec une “mezzanine” qui coupe la pièce en deux ET deux pans coulissants en guise de porte. Arrêtez tout, j’ai deviné, on essaye de me louer un placard ! Je pppppppaaaaassssssse. Le plus déprimant c’est que dans cet appartement il y avait une deuxième chambre identique à celle que l’on me proposait, occupée ! Les gens sont prêts à tout pour vivre dans Manhattan… C’est d’autant plus dérangeant que la troisième chambre, celle de la personne qui sous-louait ces deux taudis, était immense, lumineuse, suréquipée, avec porte d’entrée séparée qui donnait sur une cuisine et salle de bain très bien. Conclusion, ce mec vit comme un pacha grâce à l’argent qu’il se fait sur le dos de deux pauvres sous-locataires, on n’est pas loin du sweat shop Gap “made in Taiwan”! Je propose donc une redéfinition des conditions de confort minimum d’une chambre à louer, selon les principes de la convention de Genève : plus que 6 mètres carrés d’espace vital, une fenêtre, une porte, et en option, une vue dégagée, un placard, des meubles…

- Cas de figure numéro 4 : tout tout, vous saurez tout, sur Craigslist ! Craigslist est un petit monde…Pour certaines chambres, je me suis retrouvée avec des filles que j’avais déjà vues lors de visites précédentes ! L’une d’entre elle, très gentiment, m’a fait savoir lorsque nous quittions un appartement, qu’elle n’était pas du tout intéressée. Sur le coup, une telle franchise m’a un peu étonnée. En effet, au cours de ma quête, pas une seule fois je n’ai exprimé haut et fort l’once d’un sentiment négatif, que ce soit d’horreur, de déception ou de fatigue. A chaque fois je prétendais être “very interested”, et baratinais que je voulais voir d’autres endroits ou que mon budget était trop serré etc etc L’art du bluff ! Craigslist vous apprend aussi à lire entre les lignes, “cute, cosy, charming” il faut traduire par “étriqué, sombre, déprimant” Et si la présence d’une fenêtre (pour la plupart d’entre nous une évidence, certes) n’est pas expressément mentionnée dans l’annonce, et bien c’est possible qu’il n’y en ait pas ! Enfin, Craigslist vous force à prendre des décisions importantes rapidement et à garder la tête froide ! A la fin de ma première semaine de recherches intensives et infructueuses, je suis tombée sur un appartement en plein cœur du East Village, pas trop cher, très bien équipé, avec une colocataire aimable, mais sur le départ. Paradoxe à noter ici : très souvent, c’est la personne qui s’en va qui vous fait découvrir l’appartement car elle est en charge de trouver son propre remplaçant, ainsi il vous faut deviner l’ambiance générale de la colocation en fonction du caractère de celle/celui qui la quitte ! La chambre en question avait sa propre salle de bain (un rêve de petite fille !!!) mais, étant située dans la partie arrière de l’appartement, pas de fenêtre... C’était pourtant peut-être la meilleure offre que j’avais vue jusque là… Quand j’ai rappelé la fille pour lui dire que j’étais toujours intéressée, elle m’a annoncé que j’étais la première à l’avoir recontactée et que, si je la voulais, la chambre était à moi. First come, first served, comme on dit ici (drôle de façon de choisir un coloc, mais bon passons !) Grisée, j’accepte, et elle me donne RDV pour signer le bail là-tout-de-suite-maintenant-mais-c’est-dimanche-alors-le-plus-vite-possible ! … Sur le moment, je suis surtout soulagée, et vais passer joyeusement la journée à la plage. Le soir, je suis prise de doutes horribles, pas de fenêtre c’était une de mes raisons principales pour toujours dire fermement : je passe ! J’en parle à une amie au téléphone et puis, 100% décidée, j’appelle cette fille pour lui dire non. Je me sens hyper mal car les autres personnes intéressées avaient entre temps trouvé autre chose !!!…Conclusion, avec Craigslist, pas de précipitation !

- Cas de figure numéro 5 : desperate times call for desperate measures! La semaine qui a suivi cette première salve de visites, et d’échecs, j’étais tellement désespérée que je me suis résolue à aller voir des endroits “bizarres”! Le premier était un appartement familial magnifique bien qu’éloigné du métro. Quand je dis familial, je fais référence à sa taille… et à ses habitants. En temps normal, il est occupé par un Allemand, sa femme française et leurs enfants ados. Comme la famille était dispersée entre plusieurs continents, ils cherchaient à sous-louer l’une des chambres pour un an. Le nouvel occupant devait simplement partager les lieux avec… le père, qui a entre 40 et 50 ans et ne parle pas très bien Anglais. Une fois sur place, et même si j’adore le “block” sur le lequel l’appartement se trouve, je me suis rendue compte, évidement, que ce n’était pas une bonne solution, je passe ! Mais, après des jours et des jours de visites, mon moral commençait à baisser, et mes critères de sélection à s’estomper… et voilà comment je me suis retrouvée à me faire presque peur. J’ai visité un autre appartement dans lequel j’aurais dû cohabiter avec un homme “d’un certain âge”, un metteur-en-scène de 38 ans qui avait besoin de se faire quelques rentrées d’argent supplémentaires. L’appartement était décoré avec goût, ce qui n’est pas la même chose qu’“à mon goût”, et la chambre proposée n’était vraiment pas cher. Seulement, le mec en question, bien qu’inoffensif, m’a foutue une de ces frousses pendant la visite! Il était terriblement collant et enchainait les questions comme s’il ne voulait pas me laisser partir. Après 5 minutes de bavardage inutile (je m’étais faite une idée à la seconde où je l’ai vu en personne) j’ai déverrouillé moi-même la porte et me suis éclipsée illico presto.

- Cas de figure numéro 6 : la lumière au bout du tunnel? Tandis que la date fatidique du premier août approchait, je continuais mon marathon de visites. Un soir, j’ai fait le détour devenu quotidien par l’East Village pour aller visiter une chambre à louer. Et soudain, alléluia, je suis tombée instantanément amoureuse de cet appartement ! Tout était parfait : le prix, la situation géographique, les colocataires. Celle qui m’a fait visiter était gentille et intéressante, une Américaine comme je les aime. Il y avait quatre filles au total, le salon était immense, donnait sur la première avenue, était décoré de façon charmante, avec goût et à mon goût ! La cuisine, ce qui n’arrive jamais, était une pièce à part, grande et aussi lumineuse. Les chambres étaient toutes peintes dans des couleurs originales, celle à louer en vert, avec une petite mezzanine tout à fait vivable… Et la cerise sur le gâteau, le rooftop ou toit complètement dégagé avec vue spectaculaire ! J’étais subjuguée et tellement usée après deux semaines de recherche intensives, que j’avais du mal à cacher mon envie désespérée d’être aimée par ces filles afin de pouvoir emménager avec elles… Lorsque j’ai quitté l’appartement, j’étais tout simplement heureuse d’avoir eu le privilège de pénétrer dans un endroit aussi extraordinaire, et je suis passé avec un sourire devant la boulangerie italienne en bas de l’immeuble, dans laquelle a été tournée une scène du film Broken English. Alors vous vous demandez comment ça se finit tout ça ? Et bien, ces filles, elles m’ont vues, et elles se sont dit “On passe” !


Enfin pour clore ce long chapitre sur ma quête immobilière, petit bonus final. Voici aussi ce que j’aurais pu vous raconter : la colocataire qui sous-loue sans être elle-même sur le bail, la colocataire de la colocataire à qui j’avais dit non au dernier moment me fait revenir pour visiter sa chambre à elle, les colocataires sœurs qui ont un énorme chien baveux… Voilà aussi ce à quoi j’ai échappé, ouf !"

[Retour au présent]

Chapitre 2: Clash culture. (A lire ici)  

Chapitre 3: Sleeping with the Enemy (enfin pas dans la même chambre). (A lire ici)

Rétrospective: "Je cherche, donc je suis":
The Apartment (Billy Wilder, 1960)
L'auberge espagnole (Cédric Klapisch, 2002)
The Pursuit of Happyness (Gabriele Muccino, 2006)

samedi 22 janvier 2011

Les amis de mes amis sont mes amis


Chers tous,

Je suis pas autant à jour que je le souhaiterais du point de vue des nouvelles technologies (merci à mon Américain qui m'a offert un Zune, cela m'a fait un peu progresser) mais je suis, j'espère, une bonne amie. Combinons les deux et voici l'adresse de ma page Facebook pour ce blog:

http://www.facebook.com/people/Marion-En-V-O/100000433409031

Friend me!

A très bientôt ici ou là,

Marion

Rétrospective "Les amis de mes amis sont mes amis"
The Social Network (David Fincher, 2010)

mardi 11 janvier 2011

Merry-go-round


Chers tous,

Bonne année 2011! Bientôt plus de lecture pour vous sur ce blog, mais en attendant je vous propose un petit calendrier de l'année à venir à New York. Il m'a été inspiré par le "party store" devant lequel je passe tous les jours pour aller au bureau et dont la vitrine actuellement en préparation est déjà consacrée… à la St Valentin! En effet, ici il y a TOUJOURS quelque chose à célébrer :

- 31 Décembre/1er Janvier: On passe à la nouvelle année uniquement lorsque "the ball drops" à Times Square (Los Angeles et le reste du monde ne sont pas à la même heure que nous, really ?)

- 3 Janvier: On jette les sapins de Noël desséchés sur les trottoirs de Manhattan et on s'inscrit à la "gym" à Equinoxe ou une autre chaîne de salles de sport. Je n’ai pas fait de sondage, mais il s’agit sans doute de la bonne résolution numéro 1 des New Yorkais puisqu’ils fument beaucoup beaucoup beaucoup moins que nous, alléluia !

- C'est les soldes!

- 6 Janvier: Galette des Rois en vente seulement dans quelques pâtisseries de la ville. Merci au Huffington Post de tenter de mettre les New Yorkais  à la page

- 10 Janvier: No Pants Day (hum, tout est dans le titre). 

- 17 Janvier : Martin Luther King (MLK pour les intimes) Day, chic un jour férié qui n’existe pas en France!

- 2 Février: Groundhog Day. Ca ne se passe pas à New York même, mais on peut toujours voir le film avec Bill Murray depuis son canapé (Un jour sans fin en VF).

- 6 Février: The Superbowl! Qui battra The Saints (porteurs de la fleur de lys!) cette année? 

- 14 Février : St Valentin, donc. Si depuis début Janvier vous ne l’avez toujours pas vu venir dans les vitrines des magasins, alors vous n’êtes pas dignes d’un bisou de votre cher(e) et tendre !  

- 21 Février: President's Day, chic un jour férié qui n’existe pas en France!

- 27 Février: The Oscars!!! I have to find a dress !

- C'est les soldes! Zut, si j’avais su…

- Début Mars: Votre dévouée blogueuse souffle une bougie et les jonquilles pointent le bout de leur nez…

- 9 Mars: Ash Wednesday. Certains New Yorkais se baladent symboliquement avec du charbon sur la figure (!%@#*!!)

- C'est les soldes! 

- 17 Mars: Pour la St Patrick, tout le monde est irlandais, même des étudiantes afro-américaines croisées l'année dernière, car cela leur donne une excuse pour abuser de la Bud light (beurk).

- 1er Avril: April Fool's Day. Pas de poisson inclus dans la tradition version New York, mais une super blague l'année dernière (pour les connaisseurs): un faux panneau signalant l'arrivée imminente dans la Grosse Pomme de la chaîne de fast-food In-and-out burgers à Union Square...

- Début Avril: Les fontaines d'eau à Central Park sont ravivées (a priori, plus de gel jusqu'a l'hiver suivant !)

- 15 Avril: Tax Day et la promesse d'un chèque dans ma boîte aux lettres (aux US, on paye "trop" d'impôts prélevés à la source et ensuite on se fait rembourser...)

- C'est les soldes! 

- 18 Avril: Passover, ou comment je deviens juive pour un jour. Je suis invitée à me remémorer l'épopée des Dix Commandements et à manger un délicieux repas dans la famille de ma meilleure amie new yorkaise.

- 24 Avril: Pâques passe presque complètement inaperçu de ce coté-ci de l’Atlantique, sauf chez Hallmark qui essaye de vous fourguer des cartes de vœux à 5 dollars la pièce.

- 29 Avril: Un anniversaire important… 

- 1er Mai: Fête du travail "célébrée" au bureau, sic.

- 5 Mai : Pour Cinco de Mayo, tout le monde est mexicain, même des étudiantes afro-américaines croisées l'année dernière, car cela leur donne une excuse pour abuser de la Bud light (beurk).

- 8 Mai: Fête des Mères aux US. Un very big deal dans la ville de la Mama juive, italienne, porto-ricaine etc. Après un mois et demi de bourrage de crâne, difficile de ne pas passer chez Hallmark (oui, ils ont le monopole). Noter que ce n'est pas la même date qu'en France, alors pour moi c'est un peu confusionnant!

- Spring break. La bizarrerie des mœurs sexuelles des étudiants américains s'étale au grand jour sur les plages de Cancun.

- 25 Mai: Un anniversaire important…

- 30 Mai : Memorial Day. Officiellement un jour de recueil, officieusement c'est le début de l'été wouhou !!! Des barbecues géants sont organisés dans tous les espaces verts disponibles et les piscine de plein-air font leur ouverture annuelle.

- 18 Juin: Mermaid Parade à Coney Island. Pour une fois les Américaines osent le top-less.

- 4 Juillet: Toujours un long weekend en perspective, car même si Independence Day ne tombe pas sur un jour de la semaine, on nous donne congé ! 

- 14 Juillet: J'ai beau corriger tous les ans mes amis et collègues, ils s'acharnent à qualifier notre fête nationale de "Bastille Day" ! A Brooklyn, on peux jouer à la pétanque et manger des merguez !

- C'est les soldes!

- 15 Août: Bonne fête Marion!

- C'est les soldes!

- 5 Septembre : Labor Day. Ce jour férie marque la fin de l'été dans le calendrier américain. Les piscines de plein-air ferment et on range les barbecues.

- 26 Septembre: Rosh Hashana. Mes collègues se font la malle à partir de 3 heures de l'après-midi, donc encore une fois, je me convertis temporairement !

- 10 Octobre: Columbus Day, chic un jour férié qui n’existe pas en France!

- 23 Octobre: 2 anniversaires importants…

- 30 Octobre: On change d'heure avec une semaine de décalage comparé à la France, encore un fois c'est un peu confusionnant, surtout pour les RDV sur Skype.

- 31 Octobre: Halloween. La parade dans le West Village fait ressortir mes tendances agoraphobe et le ridicule des déguisements des "sluts" new yorkaises fait ressortir mon coté intolérant… Laissons aux enfants ce qui appartient aux enfants!

- 5 Novembre: Un anniversaire important…

- 8 Novembre: Election Day, toujours un mardi, et pas un jour férié. Allez donc comprendre pourquoi les taux de participation sont bas!

- C'est les soldes!

- 11 Novembre: Ici on dit "Veterans’ Day ». Petit rappel historique quand même, 11 Novembre=WWI.

- 24 Novembre: Thanksgiving, la fête la plus célébrée du pays ! On abuse des trois "F" : family, football, food coma.

- C'est les soldes ! Non mais sans rire, lors de Black Friday 2009, les gens se sont marchés dessus et on a compté un mort dans un Walmart.

- 7 Décembre: "Pearl Harbor Remembrance Day" dit mon calendrier. Dommage que les Américains n'estiment pas que cela soit une date assez importante pour déclarer un autre jour férié (avec leurs congés payés maigrichons ce ne serait pas du luxe: )

- Début des "Holidays" et de l'invasion des chants de Noël dans vos oreilles. Pour faire politiquement correct on ne dit jamais "Merry Christmas" (car certains, beaucoup, fêtent Hannukah)...

- C'est les soldes! 

Rétrospective: "Merry-go-round"
It's a Wonderful Life (Frank Capra, 1946)
Contes des quatre saisons (Eric Rohmer, 1990-1998)
Groundhog Day (Harold Ramis, 1993)
Calendar Girls (Nigel Cole, 2003)